APRÈS L'EFFONDREMENT · Tome 2 : Magonia 🔥

An 817. Après un bond inattendu dans le temps, l'Arche stellaire Magonia orbite autour de la Terre de nos ancêtres. Endommagée, elle a perdu un réservoir de graviton, qui s'est écrasé dans les Alpes... Une première mission est organisée pour récupérer le précieux carburant. Indispensable au voyage intergalactique de l’Arche, c’est l’unique chance d’atteindre leur nouvelle planète.

Enzo et sa famille découvrent alors que leur retour dans le passé n’est pas un accident, mais un détournement volontaire, et les comploteurs viennent de partir sur Terre.

Enzo et les siens décident d’aller chercher le réservoir perdu eux-mêmes.

Comment vont réagir nos ancêtres, et le prélat Agobard de Lyon, à ces êtres venus de la Magonie ?

Achetez maintenant en Numérique sur Amazon

Ou commandez dans ma librairie en ligne

Nouveau : éligible à la réservation sur le Pass Culture !


L'illustration de la couverture est réalisée par Michel Gibault



 « Ce jeune auteur, bourré d’énergie, de joie de vivre et de positivité, écrit des romans d’anticipation avec un bonheur criant d’imaginer et de partager des histoires qui vous embarquent loin, dans une société future et à la fois si proche de nous. » · Jean-Marc Auclair, auteur de SF, scénariste et producteur TV

·

DES OVNIS AU MOYEN-ÂGE ?

Le prélat Agobard, la "Magonie" et les OVNIS : quelle est la source historique conservée à la BNF de cette histoire extraordinaire ?



·

Cette histoire  totalement imaginaire est en partie tirée d’un jugement historique. Entre l’an 816 et 820, l’archevêque de Lyon Agobard laissa un témoignage écrit significatif.


J’ai découvert ce récit il y a une dizaine d’années lorsque je me suis passionné pour l’ufologie (l’étude des Phénomènes Aériens Inexpliqués dits PAN - anciennement OVNI). Très vite j’avais ressenti le besoin de savoir si dans le passé, on pouvait trouver des traces historiques de témoins de PAN. Celui-ci a particulièrement attiré mon attention car il s’est déroulé en France, dans la région de Lyon.

Le récit s’intitule « Liber contra insulsam vulgi opinionem de grandine et tonitruis » écrit de la main de l’archevêque Agobard, l’un des plus illustres prélats de son temps. Le manuscrit d’Agobard est conservé à la Bibliothèque Nationale de France sous la côte Fond Latin 2853. On trouve une traduction de ce texte par Antoine Péricaud l’ainé en 1841 intitulée « De la grêle et du tonnerre par saint Agobard » également conservée par la BNF, dont la transcription est dans le domaine public.

Source BNF

Agobard raconte qu’il a sauvé de la lapidation trois hommes et une femme, que l’on accusait d’être tombés de vaisseaux naviguant dans les airs :

« Nous avons vu et entendu beaucoup de gens assez fous et assez aveugles, pour croire et pour affirmer qu'il existe une certaine région appelée Magonie, d'où partent, voguant sur les nuages, des navires qui transportent, dans cette même contrée, les fruits abattus par la grêle et détruits par la tempête, après toutefois que la valeur des blés et des autres fruits a été payée par les navigateurs aériens aux tempestaires de qui ils les ont reçus.

Nous avons vu même plusieurs de ces insensés qui, croyant à la réalité de choses aussi absurdes, montrèrent à la foule assemblée quatre personnes enchaînées : trois hommes et une femme, qu'ils disaient être tombés de ces navires.

Depuis quelques jours ils les retenaient dans les fers, lorsqu'ils les amenèrent devant moi, suivis de la multitude, afin de les lapider ; Mais, après une longue discussion, la vérité ayant enfin triomphé, ceux qui les avaient montrés au peuple se trouvèrent, comme dit un prophète, aussi confus qu'un voleur lorsqu'il est surpris. »

Agobard, qui a depuis été béatifié pour son combat de l’unicité de l’empire chrétien s’est battu toute sa vie contre les croyances et les superstitions. Il en était une très répandue et qui causaient de grands malheurs dans la région lyonnaise : les tempestaires. Ces personnes se faisaient passer pour des sorciers ayant le pouvoir de converser avec la nature pour repousser la grêle et le tonnerre moyennant un paiement. Or, pour Agobard, c’est un sacrilège envers le dieu chrétien puisque seul le Très Haut peut déclencher une calamité.



« C'est lui que d'ici-bas proclament, non seulement les dragons de l'abîme, mais encore le feu, la grêle, la neige, la glace, les tourbillons et les tempêtes, qui obéissent à sa parole, et non à la parole de l'homme ou des mauvais anges. »

Lyon - Lugdunum - à cette époque exerçait un pouvoir théocratique total sur toute la région - l’empereur avait délégué ses pouvoirs de justice à Agobard, et l’homme d’église voyait comme une dépossession de son emprise et de son pouvoir ces tempestaires. Ils représentaient une menace économique (les paysans avaient déjà la dîme à payer) mais aussi religieuse car la croyance dans les superstitions affaiblissait la parole du Christ. Ainsi, contre toute attente, il a gracié ces trois hommes et cette femme, en affirmant qu’ils ne pouvaient que mentir : en effet, les tuer aurait mécaniquement donné raison aux paysans qui les accusaient. En ne reconnaissant pas leur qualité de citoyens de Magonia, ni des vaisseaux volants, il fît triompher la vérité divine...

Mais vous savez que l’Histoire n’est écrite que par les vainqueurs et les puissants… Et cette histoire ne dit pas pourquoi soudain, trois hommes et une femme ont été pris pour des tempestaires descendus de navires volants...



Achetez maintenant en Numérique sur Amazon

Ou commandez dans ma librairie en ligne

Nouveau : éligible à la réservation sur le Pass Culture !

Commentaires

Articles les plus consultés